Réunion du groupe de travail pour la conservation du mouton d’Ouessant breton 2021

Rapport sur la réunion du groupe de travail pour la conservation du mouton d’Ouessant breton
Groupe de travail pour la conservation du mouton d’Ouessant breton
le 17.07.2021 au parc animalier de Halle (Allemagne).

En juillet 2021, le moment était à nouveau venu. Les éleveurs et éleveuses de moutons d’Ouessant qui travaillent dans le cadre du groupe de travail pour la conservation du mouton d’Ouessant breton (AG-Erhaltungszucht) ont organisé une réunion des éleveurs au parc animalier de Halle.

Puisque le parc animalier de Halle participe également à la conservation des moutons d’Ouessant de souches purement bretonnes, la réunion des éleveurs a pu se dérouler dans des conditions idéales au parc animalier. Un grand merci pour cela !

L’objectif de cette réunion des éleveurs était de discuter et de documenter quelques exigences fondamentales, organisationnelles et structurelles dans le cadre du travail du GT. Il était également prévu d’examiner et d’évaluer sur place le plus grand nombre possible de béliers reproducteurs du groupe de travail, afin d’estimer leur aptitude à la reproduction et leur éventuelle utilisation dans le future.

Ainsi, le vendredi après-midi 16 juillet 2021, les éleveurs membres sont arrivés avec les béliers reproducteurs de leur élevage. Les animaux ont été mis dans des enclos avec de l’eau et du foin.

Le samedi matin, après le petit-déjeuner, les participants ont commencé par aborder quelques sujets théoriques.

Pour cela, une salle de réunion a pu être utilisée, située sur le terrain du parc animalier Halle, tout près de l’enclos des éléphants. Ainsi, le matin, avant même de commencer la réunion, les éleveurs ont pu admirer les éléphants qui se baignaient tranquillement dans un grand bassin sous le soleil matinal. Un spectacle magnifique !

Au total, 10 éleveurs du groupe de travail pour la conservation du mouton d’Ouessant breton ont participé à la réunion.

Les participants ont commencé par discuter la nécessité et le contenu d’une déclaration d’engagement pour les membres du groupe de travail. Ensuite, la nécessité de collecter certaines données sur les brebis et les béliers du groupe de travail a été discutée et il a été décidé en commun quelles données seraient collectées et communiquées pour chaque animal et à quel rythme. L’objectif est de créer à long terme une base de données complète afin de pouvoir prendre des décisions judicieuses concernant les accouplements et l’élevage en se basant sur ces données.

Armin Bergmann a ensuite expliqué l’histoire récente du mouton d’Ouessant et les particularités des différents élevages français. Il en a déduit les critères qui doivent être respectés pour pouvoir considérer avec une probabilité maximale qu’une brebis/un bélier issu(e) d’un élevage français provient de souches pionnières du GEMO (Groupement des Eleveurs de Moutons d’Ouessant, fondé en 1976 avec 486 animaux, réalisation d’un standard de race en 1982) et qu’elle/il correspond donc aux critères du groupe de travail. Un résumé écrit a été distribué à ce sujet.

Vers midi, les béliers du group de travail amenés à la réunion par les éleveurs ont été examinés individuellement et évalués quant à leur aptitude à la reproduction en tenant compte des points forts et des points faibles de chaque animal. Au total, 17 béliers ont été amenés, nés en 2015, 2017, 2019 et 2020.

Tous les béliers ont été jugés aptes à l’élevage au sens du groupe de travail. Cependant, il est apparent que la qualité et la position des dents sont souvent pas idéales, et que plusieurs béliers ont été mesurés au maximum du standard taille, et que les cornes de beaucoup de béliers sont asymétriques et trop serrés, sans que cela n’affecte leur santé (à l’exception de deux béliers dont les cornes ont déjà dû être raccourcies par l’éleveuse).